Cohorte Hepco

La Cohorte des utilisateurs de drogues injectables St-Luc cumule près de 27 ans (1988- ) de données épidémiologiques, et biologiques permettant une meilleure compréhension de la transmission, de la pathogénèse et du traitement des infections par le VHC et le VIH chez les toxicomanes.

La cohorte

La cohorte a été conçue pour recruter des toxicomanes utilisateurs de drogues injectables, sur un mode continu, afin de mieux comprendre les facteurs individuels et contextuels de la transmission du VIH et de caractériser les enjeux propres à l’accès à un traitement et à ses effets.  Depuis 2004, les objectifs de la cohorte ont été révisés pour inclure des études sur l’histoire naturelle de l’infection et de la ré-infection au VHC. Au dernier renouvellement (2015- ), un volet santé mentale a été ajouté dont le but est d’étudier les relations entre les problèmes de santé mentale, incluant les diagnostics psychiatriques et les états mentaux, et la transmission du VHC et du VIH chez les personnes utilisatrices de drogues par injection.

La banque de données informatisées et d’échantillons biologiques a été mise en place pour l’identification et la validation des mécanismes provenant des paramètres cliniques, virologiques et immunologiques pertinents à la transmission, la progression de la maladie et les réponses immunitaires. Cette banque est aussi associée à plusieurs projets du réseau (dont la Cohorte de primo-infection par le VIH), et est intégrée au Consortium international de cohortes prospectives en hépatite C (NC3).

Année de création

1988


Principale données démographique

Cohorte St-Luc (155,4 Kio)


Site de recrutement

La cohorte opère à partir d’une clinique de recherche en milieu urbain, située au 190, boul. René-Lévesque Est, Montréal, Québec.  Cette clinique fait partie du Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CRCHUM)

Outre son lieu physique, les participants sont recrutés auprès de multiples partenaires communautaires, et auprès des réseaux des participants.

Protocole de recherche

Les participants bénéficient d’un suivi médical prospectif aux trois mois (depuis 2012, auparant bi-annuel) durant la période de séronégativité et un suivi périodique après la séroconversion au VHC et au VIH (en collaboration avec d’autres études). Pour chaque nouveau participant, un dossier de recherche informatisé est établi (les données sociodémographiques, médicales et comportementales) et des échantillons biologiques (cellules, plasma et sérum) sont entreposés pour les chercheurs.

  • Institut de recherche en santé du Canada (IRSC)
  • Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS)

Membres de la cohorte